Pas beaucoup d’actu me concernant ces derniers temps… pourquoi ??
Même pas un petit compte rendu de ma course à Kona….ben alors ??
Peut être que ça lasse les gens de lire des comptes rendus toujours relativement similaires et sans grand intérêt autre que pour le narrateur de revivre sa course à distance.
En tout cas, je n’en ai pas éprouvé l’envie pour le moment.
Pas par déception de ma course, je ne suis aucunement déçu même si je n’ai pas réalisé ce que j’espérais. J’éprouve une grande fierté d’avoir terminé une course aussi longue dans une journée qui était moyenne et ce, devant le fiston à qui j’aurais peut être montré qu’il ne faut jamais baisser les bras.
Sans doute un besoin d’intérioriser ces derniers mois depuis la qualification à Nice voire même de me remémorer tout ce que j’ai vécu depuis deux ans et demi, moment où un pote athlète arrive à me convaincre de sortir de ma léthargie triathlétique et m’entraine dans l’aventure Ironman qui débutera un an plus tard à Francfort.
Au final, 4 Ironman en 15 mois dont 2 Hawaii, pour quelqu’un qui n’avait jamais mis les pieds la dedans, finalement c’est pas mal, non ?
Une des conclusions que je tire de ces quelques semaines post Hawaii est qu’il y a nécessité à souffler, calmer le jeu, poser les choses tranquillement. L’impression en fait que Ironman, tel une secte, te capte et t’entraîne dans son rouleau compresseur : qualif, Hawaii, quailf, Hawaii…
Et ça tous les ans ? certains le font, si ils y trouvent leur compte, perso ça ne me gène pas.
Mais c’est pas mon kiff, comme on dit. J’ai du mal à carburer à la routine sportive, en tout cas ce genre de routine.
La distance Ironman par contre oui, dans le sens du défi, de l’aventure, du dépassement de soi, agrémenté pour moi du plaisir de pratiquer ces 3 sports pour lesquels je ne suis pas trop mauvais.
Je viens de faire 4 Ironman et aucun des 4 ne s’est déroulé de la même façon, aucun des 4 n’a été abordé de la même façon, tant mentalement que physiquement ou tactiquement. Et à chaque fois, j’ai exploré des choses, je me suis découvert des choses. C’est ça qui procure l’intérêt de cette distance et qui donne envie de s’y relancer. Mais encore une fois, pas forcément dans une logique de qualif’.
Une qualif’ pour Hawaii, c’est quoi ?
pour un triathlète professionnel, c’est un fond de commerce. Impossible de rassembler des partenaires matériels et surtout financiers s’il n’est pas présent à la finale, c’est une évidence.
Pour un triathlète amateur, c’est une récompense, un plaisir, une satisfaction. C’est l’occasion d’aller se fondre dans un décor mythique de la course la plus médiatisée du triathlon, celle dont le nom évoque parfois un petit quelque chose au malheureux profane qui sais à peine quels sont les 3 sports du triathlon et qui est incapable de le mettre dans l’ordre (99,9 % de la population mondiale ?).
Pour ce même triathlète amateur, le slot donne un statut, celui de « il a fait Hawaii ». C’est sympa comme statut, ça l’aide à flatter un égo déjà bien surdimensionné. Ca te fait avancer plus vite ? pas sur…
Mais cette course reste une course. Elle a ses particularités, ses points d’attraction, sa légende, mais c’est une course.
Et des courses, y’en a plein partout !! alors il faut changer un peu de temps en temps.
Comme je le disais, après ces 2 années de « retour aux sources », j’ai besoin de changement, j’ai besoin de revenir à des fondamentaux et besoin de prendre mon temps.
Premier changement dans mon objectif Ironman : il n’y aura pas de qualif’ pour Hawaii 2015. Je ferais Barcelone en octobre 2015, pas forcément pour me qualifier pour 2016 d’ailleurs !!
D’autres changements se concrétisent actuellement : objectifs, entrainements, etc…
Ca fera l’objet de prochains posts, sinon je vais en faire un tous les 6 mois !!!